Psychanalyse Active Intégrative


Les spécificités de la Psychanalyse Active Intégrative

La psychanalyse active est une méthode qui s’appuie sur les Anciens de la psychanalyse tels que Freud, Ferenczi, Winnicott. 
Elle a été mise au point par Nicolas CUGNOT dans les années 90 qui lui donne une approche fondée sur la résonance, l’activation des contenus inconscients en s’appuyant sur la physique quantique. 
Il y a 40 ans c’était visionnaire de lier physique et psychisme

A partir de 2010 l’approche active est résolument orientée vers une démarche d’intégration théorique pour garantir une intégration psychique des prises de conscience.

La PAI nait avec l’intégration d’apports pluri-disciplinaires, offrant un plus large panel d’outils à ses praticiens. 

Elle va plus loin qu’une approche classique par : 

- le travail systémique en groupe de thérapie (proche du psychodrame)

- ainsi que d’autres outils d’accès à l’inconscient comme : 

>le dessin thérapeutique,
>la mise en situation,
>le travail du rêve par niveau d’interprétation, selon une méthode spécifique 
>les techniques régressives sur les stades archaïques, "le bébé dans l’adulte" 

 

La Psychanalyse Active Intégrative (PAI) est une méthode analytique moderne qui a pour objectif l’efficacité thérapeutique.
Elle allie qualité du travail en profondeur et limitation dans le temps de l’analyse. En effet, ici, le travail analytique est conçu avec un début et une fin.

Pour cela, l’analyse se déroule au cours de phases précises, dans une attitude porteuse.

Concrètement, à l’issue d’une anamnèse* approfondie, les axes de travail sont déployés pour atteindre un résultat : celui de la réalisation de la demande : ce pourquoi le patient consulte.

L’aspect Actif du travail diminue la durée de la cure

L’analysant est acteur de son analyse : il prépare les séances et apprend à utiliser des outils thérapeutiques, d’une manière autonome.
L’attitude active de l’analyste se manifeste par des interactions construites, et une présence chaleureuse.
Cette attitude particulière de part et d’autre favorise l’engagement, condition de la réussite de tout travail personnel. L’activation catalyse la cure.

Techniques verbales et non-verbales sont au cœur de l’accompagnement : la libre association, le dessin, les mises en situation, le rêve, les expressions corporelles. L’analyse du transfert/contre transfert et celle des projections sont également essentielles.
La relation thérapeutique est elle-même support de résilience : la relation dans la PAI est chaleureuse et bienveillante, placée dans un cadre précis.
La psychanalyse est une discipline ouverte en évolution permanente. La SPAI est attentive aux évolutions de la recherche analytique et à ses résultats pour améliorer sa pratique.

Pour l’aspect intégratif de la PAI

La psychanalyse active intégrative s’adosse à une base théorique intégrant plusieurs courants et recherches analytiques (C. G. Jung, S. Freud, S. Ferenczi, D. Winnicott, M. Balint, F. Dolto entre autres) ainsi que de certains courants psychothérapeutiques (humanistes, psychogénéalogie, gestalt-thérapie, relaxothérapie), psychotraumatologie (Janet).
Le travail analytique est mené par des techniques adaptées, jusqu’aux stades précoces pré-langagiers. En effet, les découvertes cliniques sur le nourrisson, la périnatalité ont révolutionné l’approche analytique.

La psychanalyse active intégrative combine l’approche intra-psychique avec des séances individuelles et inter-psychique avec des approches groupales, pour les personnes qui souhaitent rejoindre un groupe de thérapie.
L’aspect intégratif tient également au traitement de l’information psychique : une prise de conscience en PAI est, idéalement, à la fois émotionnelle et sensorielle/corporelle. Le travail est mené dans les zones sous corticales. En effet, il est établi que Le fait de savoir les choses ou leur origine ne libère aucunement le sujet.
La psychanalyse active intégrative est ouverte à d’autres disciplines du champ thérapeutique, scientifique et médical. La démarche est transdisciplinaire.

L’aspect Intégratif réside également dans le fait que les prises de conscience ne passent pas d’abord par par la pensée, ni même la compréhension mais par l’expérience émotionnelle correctrice. 
En effet, les recherches scientifiques montrent que l’expérience émotionnelle thérapeutique modifie durablement la neuro-plasticité cérébrale, gage de résultats pérennes et durables.

La posture de l’analyste PAI : il travaille à sa propre inutilité

Conçue avec un début et une fin, le psychanalyste recherche l’autonomie du patient en conduisant le travail de façon à ce que l’analysant apprenne à écouter ce qu’il dit. En effet, nous partons sur le postulat que le patient a déjà la solution en lui, elle lui est juste inaccessible car inconsciente.